Des vertus de la compétition ?
A force de voir passer des vidéos admiratives (comme celle-ci) de ce que la solidarité permet d’achever une question me tance. Oui, la solidarité et le renoncement de l’athlète qui porte son frère concurrent sont des gestes touchants. (voir la vidéo ici)
Mais, au fond, pourquoi cette recherche de la performance ultime au risque de se mettre en risque? Pourquoi chercher ce ‘dépassement ‘, qui dépasse « quoi » d’ailleurs? J’ai parmi mes amis des sportifs dont plusieurs champions olympiques. Plusieurs se sont pliés a des entraînements « hallucinants » pour retrouver leur autonomie physique. Ils connaissent les « vertus » de l’effort, de l’engagement et celles de l’achèvement. Mais, il y a t’il une utilité à rechercher la performance dont l’intention cachée est d’être supérieur à l’autre ? Ou pour faire plus au regard de ce qu’on a l’habitude de faire? Est-ce de cela qu’il s’agit ?
La véritable utilité et beauté du geste n’est-elle pas dans la recherche de produire mieux ? Mieux étant à prendre dans un sens écologue, c’est-à-dire, qui consiste à étudier les relations et interactions entre les organismes et le monde environnant. Ce qui revient à se préserver, nous préserver, se développer, nous développer, en découvrant de nouvelles aptitudes et surtout, d’être utiles les uns aux les autres. Ne sommes-nous pas en train de confondre objectif (qui, comme le précise Yves Richez : qui arrête la vue, l’action), et résultat (en conséquence) de déployer de nouvelles utilités ? Franchir une ligne d’arrivée ? Une autre? Et encore une autre? Ou bien s’agit-il d’explorer et d’étendre de nouvelles formes de capacités ? De celles nous permettant d’être meilleurs, de mieux nous adaptés à d’interagir avec et dans notre environnement, qu’il soit économique, relationnel, technologique, ou tout cela en même temps.
l’Homme d’Occident est le seul animal à se créer ses propres contraintes, puis à décider de s’y maintenir. Il nous suffit d’observer l’état physique et psychologique de nombreux collaborateurs, managers ou dirigeants : se plier au dogme de la compétition (grossir ou périr) est, nous sommes en train de nous en apercevoir, vain et périlleux.
En développant cet ‘esprit de compétition’ semblant se suffire à lui-même, le monde occidental (principalement) se prive de son véritable potentiel d’utilité (et du plaisir qui va avec!) qu’il pourrait apporter à notre monde.
Et si nous changions de paradigme : grandir et garder le sourire plutôt que grandir et perdre ce qui fait sourire ?
Mais, au fond, pourquoi cette recherche de la performance ultime au risque de se mettre en risque? Pourquoi chercher ce ‘dépassement ‘, qui dépasse quoi d’ailleurs? Ne vous trompez pas, je ne suis pas une feignasse! Et j’ai aussi parmi mes amis ( les vrais je veux dire) de nombreux sportifs dont certains champions olympiques, ou dont certains se sont pliés a des entraînements hallucinants pour retrouver leur autonomie physique. Je connais, je pense, les ‘vertus’ de l’effort, de l’engagement et celles de l’achèvement. Mais, il y a t’il une utilité a rechercher la performance pour être comparativement supérieur à l’autre? Ou pour faire plus que ce qu’on a l’habitude de faire? Parce que c’est de cela qu’il s’agit.